Septembre 2024

23 septembre – 29 septembre

 

 

« Chercher des poux »

chercher la bagarre pour des raisons insignifiantes

chercher les poux dans une chevelure prend du temps, tout comme chercher la petite bête pour s’en prendre à quelqu’un

MAKING OFF

Avec le début de l’année scolaire, cette expression doit certainement tomber à pic ! J’avais craint avoir des poux lorsque ma petite voisine avait une tête envahie et que sa maman ne voulait pas faire de traitement adéquat …. j’avais acheté un peigne à poux car avec mes boucles, pas facile de les voir ! Finalement, plus de peur que de mal

16 septembre – 22 septembre

 

 

 

 

 

« Casser la graine »

manger un morceau

Cette expression est utilisée dès le XIXe siècle, la nourriture de base était souvent le pain et, pour le fabriquer, il fallait écraser le grain pour qu’il devienne farine puis serve d’ingrédient de base à la confection du pain.

Une autre expression est couramment utilisée : casser la croûte.

Parfois, une autre interprétation est donnée : boire un coup, la graine étant la transformation du mot grune – grain de raisin.  Lorsque le grain de raisin est écrasé il donne du vin.

MAKING OFF

Pas évident de prendre la photo au bon moment sans que les graines sautent dans tous les sens !

9 septembre – 15 septembre

 

« Il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué »

se vanter trop vite de la possession de quelque chose avant qu’elle nous appartienne réellement; se réjouir d’un succès avant d’avoir accompli la tâche

Il est aisé de comprendre qu’il ne faut pas monnayer la peau d’un ours avant de l’avoir trouvé puis tué.

Au Moyen-Age déjà, le proverbe suivant était utilisé « vendre la peau avant d’avoir la bête ».

En 1475, afin de se partager les terres du duc de Bourgogne, Louis XI propose à Frédéric III de l’attaquer. A ce moment-là, Charles le Téméraire (duc de Bourgogne) répond à Louis XI en évoquant une fable de deux chasseurs qui, trop sûrs d’eux, n’avaient pas réussi à tuer l’ours.

Cette expression a été popularisée au XVIIe siècle par la fable de La Fontaine « L’ours et les deux compagnons ». Jean de la Fontaine a puisé très largement dans les écrits d’Esope dont voici un extrait : « Deux amis cheminaient sur la même route. Un ours leur apparut soudain. L’un monta vite sur un arbre et s’y tint caché ; l’autre, sur le point d’être pris, se laissa tomber sur le sol et contrefit le mort. L’ours approcha de lui son museau et le flaira partout ; mais l’homme retenait sa respiration ; car on dit que l’ours ne touche pas à un cadavre. Quand l’ours se fut éloigné, l’homme qui était sur l’arbre descendit et demanda à l’autre ce que l’ours lui avait dit à l’oreille. De ne plus voyager à l’avenir avec des amis qui se dérobent dans le danger. »

MAKING OFF

Je rêvais de faire cette photo en Alaska lors de mon voyage du printemps 2023. Hélas, les plantigrades se sont fait rares en raison de la météo trop froide et trop pluvieuse. J’ai dû me rabattre sur une solution plus « locale ».

2 septembre – 8 septembre

 

« Les chiens aboient, la caravane passe »

la personne qui fait face à des critiques est sûre d’elle et ne fait pas attention aux propos calomnieux qui peuvent la concerner; même si parfois ces critiques peuvent être légitimes

Il s’agit d’un proverbe arabe identifié pour la première fois au XIXe siècle au Moyen-Orient. Des chiens de garde étaient utilisés pour protéger les agglomérations de tentes (douars) car le désert était régulièrement traversé par des caravanes. Lorsque ces longues colonnes de chameaux approchaient, les chiens se mettaient à aboyer pour marquer leur territoire et protéger le campement. Toutefois, la caravane passait sans se soucier de ces aboiements.

 

MAKING OFF

Cette photo a fait le bonheur de mes petits-neveux

Droits d’auteur – Flora Bevilacqua