Octobre 2024
28 octobre – 3 novembre
« Plier son parapluie », « Fermer son parapluie »
mourir
autres expressions : passer l’arme à gauche, rendre son permis de chasse, casser sa pipe, tirer sa révérence
expression argotique recensée pour la première fois à la fin du XIXe siècle
On retrouve également l’expression « ouvrir son parapluie » lorsqu’on parle d’une personne qui ne veut assumer ses responsabilités et s’abrite sous sa hiérarchie
MAKING OFF
J’essaie de trouver une expression de circonstance à cette époque de l’année ! Pas évident de faire une photo de flou de mouvement en fermant un parapluie !
21 octobre – 27 octobre
MAKING OFF
Tout est exprimé sur la photo !
14 octobre – 20 octobre
« Lâcher les baskets »
laisser en paix, laisser tranquille
Apparue dans les années 1970, elle a remplacé « lâcher les basques »
On retrouve également l’expression « coller aux basques » lorsqu’une personne en suit une autre de trop près à son goût
MAKING OFF
Pas si évident finalement d’avoir l’effect de quelque chose qui tombe tout en ayant la synchronisation avec la main ouverte qui les a lâchées.
7 octobre – 13 octobre
« Tirer les vers du nez »
réussir habilement à faire avouer la vérité, faire divulguer un secret
Au XVe siècle déjà, cette expression était utilisée.
Une première explication pourrait être associée à « verum » en latin qui veut dire vérité,
Une autre explication possible est le fait qu’à une certaine époque, l’humain pouvait avoir des parasites dans le nez et si la personne se rendait chez le médecin, elle n’osait avouer cela, donc le thérapeute mettait beaucoup de temps à trouver l’origine du mal en posant toutes sortes de questions à son patient.
Le Littré, au XIXe, fait un parallèle avec les boutons noirs que l’on peut avoir sur le nez et qui au moment où ils sont pressés laissent sortir le sébum qui a l’apparence, lorsqu’il est dur, d’un petit ver blanc.
MAKING OFF
Attendre la pluie, choisir un beau lombric, faire la prise de vue et rendre le ver à son milieu naturel
30 septembre – 6 octobre
« Manger comme un moineau » – « Un appétit de moineau »
très peu manger
Si l’association est faite avec un oiseau, la signification de cette expression n’est pas correcte; en effet, il est courant qu’un petit oiseau mange, par jour, l’équivalent voire plus que son propre poids.
Le moineau peut aussi être un dérivé du mot « moine », et l’association se fait en raison de la couleur du plumage du moineau qui se rapproche de la couleur de la bure portée par le moine. Les moines mangeaient très peu ce qui explique peut-être mieux cette expression dans le contexte dans lequel elle est utilisée.
Cette expression apparaît pour la première fois au milieu du XVIIe siècle
MAKING OFF
Ce moineau a vraiment picoré … mangé comme un moineau selon l’expression ! Peut-être le dérangeais-je avec mon appareil photo même si je me suis mise suffisamment à l’écart.
Droits d’auteur – Flora Bevilacqua