Novembre 2024

25 novembre – 1er décembre

 

 

« Tirer la couverture à soi »

récupérer pour soi un profit, s’attribuer la réussite d’autrui, vouloir tout garder pour soi, se mettre en avant

La première occurence de cette expression est apparue en 1585; on la retrouve aussi, par exemple, en 1777 dans L’Assommoir

MAKING OFF

Rien de particulier sur cette prise de vue !

18 novembre – 24 novembre

 

« Etre fait comme un rat »

Etre pris au piège, être dans une situation sans issue, être pris en flagrant délit

Apparue vers 1725 sous la forme « être pris comme un rat », cette expression s’est transformée en « être fait comme un rat » dans la première moitié du XXe siècle. La personne se trouve prise au piège et n’a aucun espoir de pouvoir s’en sortir.

Cette expression est également associée aux tranchées de la première guerre mondiale car les soldats étaient tapis dans celles-ci et entourés, souvent, de rats.

Le rat étant un animal peut apprécié car il dévore les cultures et apporte des malades, la plupart des expressions qui lui sont associées sont plutôt péjoratives.

 

MAKING OFF

Plusieurs jours de pluie, mon compost qui était apprécié de ces rongeurs et un jeune rat a tout de même fini par entrer dans la cage … je l’ai ensuite relâché dans la forêt !

11 novembre – 17 novembre

 

 

« Mettre les petits plats dans les grands »

Tout faire pour plaire

Expression du XIXe siècle

Lorsque l’on cuisine un petit plat, c’est en général fait avec soin et envie de faire plaisir à ses convives.

Présenter ce petit plat dans un grand plat veut dire sortir de la belle vaisselle – pas celle de tous les jours – pour que le plat soit mis en valeur et fasse plaisir à l’oeil également en donnant encore plus envie de le déguster.

On peut transposer cette expression dans d’autres situations de la vie.

MAKING OFF

Ouvrir les armoires pour trouver des plats qui s’emboitent !

4 novembre – 10 novembre

 

 

« Ça sent le sapin »

être près de mourir, ne plus avoir longtemps à vivre

Cette expression date du XVIIe siècle. A cette époque, la plupart des cercueils étaient fabriqués avec cette essence. Lorsqu’une loi a été promulguée pour interdir le linceul au début du XIXe siècle en France, le cercueil a été imposé et la matière première la plus répandue était le sapin. En effet, le sapin était très répandu et l’on pouvoit gratuitement le couper dans les forêts pour construire le dernier lit du défunt. Parfois, plutôt que d’utiliser le terme « cercueil », la version plus élégante de  « redingote en sapin » était choisie.

Avec le temps, cette expression s’est peu à peu transformée pour désigner des ennuis à venir.

MAKING OFF

Choisir une belle branche bien verte et qu’une personne accepte de se faire chatouiller le nez par celle-ci ! L’affaire est dans la boîte …